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le néonomadisme, le nomadisme touareg
17 mai 2013

Les mobilités modifient les objets et les espaces

Les mobilités modifient les objets et les espaces

L

es mobilités physique, numériques, et mentales ont transformé les individus  néo nomades à l’adhérence précaire, en individus AOMC ( appelation d’origine mobile contrôlée) à la fonction bio politique imprévisible. Avec la mobilité, la forme des choses doit s’adapter pour des raisons pratiques : elles s’arrondissent, les limites/frontières deviennent plus floues, et la production de la ville par ses éspaces et sa gouvernance peuvent être aliénant, les concépteurs répondent par la création d’objets et d’éspaces sensibles, mémoriels et relationnels.

 

 

En réponse aux desoins de portabilité et de flexibilité, les concepteurs ont crée des objets et espaces qui peuvent être démontés, transportés, combinés, emportés. C’est dans cet ordre que Vitra, le producteur de meubles contemporains, avait organisé l’exposition itinérante  d’une gamme de mobilier. L légéreté permet l’économie sur la quantité de matériaux de construction utilisé, et donc sur le prix de fabrication des objetx et éspaces.

Les architectes ont construits des espaces polyvalents, des bâtiments aux programmes souples, des architectures et structures transformables, réactive et interactives, adaptables et paramétrables. On donnera pour exemples la façade sud de l’Institut du Monde Arabe à Paris par Jean Nouvel, dotée de diaphragmes dont l’ouverture varie selon l’ensoleillement.

On prêtera attention à la Kunsthaus (centre culturel) de Graz en Autriche (comme ci-dessus), crée en 2003 par Peter Cook , dont la façade en plexiglas dans laquelle est intégrée une matrice de 930 lampes fluorescentes qui sert d’écran géant pour un programme artistique à fleur de peau. Avec le numérique, c’est de peau que les concepteurs s’entichent. Les nanotechnologies pourraient bien révolutionnées la façon dont les espaces s’adaptent à nos besoins. La mobilité numérique accentue la déliaison et l’affranchissement de toute logique de constuction, elle a des conséquences majeurs sur l’usages que l’on fait des espaces. Elle est en partie résponsable de la perte de définition des espaces de la ville, en ce servant de son télephone portable pour des transactions, de son ordinatuer pour acceuillir son banquier dans son salon etc.. La mobilité numérique brouille donc les définitions spatiales.

Notre « vie sur un écran » nous absorbe, crée des besoins d’attention constants, nous déconnecte du monde physique. On en délaisse nos espaces. Si l’on est partout ailleurs, peut-on être ici dans le réel ? Ll’espace de la ville importe- t-il donc ? On laisse la voie ouverte aux producteurs de junkspaces et de spamspaces. Nos pratiques en ligne, par exemple l’achat par internet, ont des conséquences sur la ville comme la création de meta-architecture de stockage, une infrastructure routière adaptées à des flux plus importants et des besoins énergetiques plus grands.

 

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